Battre une cloche de fer

Chez Akplogan ( gàn : chef et akplo : lance) , « ministre des cultes fétichiste » du roi Gbèfa, au cours de la cérémonie qu’il consacre traditionnellement chaque année à ses défunts pour se les concilier.

La musique et la danse, composants essentiels du rituel, sont exclusivement l’affaire de l’ensemble de ses femmes. On voit ici l’une d’elle – sa lari, celle qui lui est vouée – battant avec autorité une cloche de fer pour donner le tempo à l’ensemble des musiciennes, ses co-épouse, qui, à sa droite, jouent de divers instruments ( tambours, cloche de fer ), battent des mains et chantent tandis que les plus jeune d’entre elles dansent.